THOMAS DEPRYCK ET ANTOINE LAUBIN
Cie De Facto
Thomas Depryck, co-auteur et dramaturge
Antoine Laubin, co-auteur et metteur en scène
C’est l’histoire de Maria et de ses proches, de 1945 à aujourd’hui. Une fresque familiale et politique qui explore notre mémoire collective. Une histoire qui se raconte en trois temps :
Le premier temps est celui de la Belgique unitaire. Notre récit y est linéaire. Dans la famille de Maria, un gros poste TSF trône. Des opérateurs téléphoniques nous connectent aux autres foyers. Un roi abdique et on entre dans l’ère de la consommation. Cette première partie court de 1945 à 1960 et la jeunesse de Maria, de ses 18 à ses 33 ans.
Le deuxième temps est celui des des premières réformes de l’État. Notre récit se fractionne parfois. Un poste de télé a remplacé la TSF. Sur la place du village, il y a désormais une cabine téléphonique. L’ancienne colonie est quittée dans le sang et on réalise en étoile un réseau d’autoroutes. Cette deuxième partie court de 1960 à 1989 ; la vie de Maria s’y déroule de ses 33 ans à son soixante-deuxième anniversaire.
Le troisième temps est celui de la Belgique fédérale. Notre récit y est atomisé. Chacun aura bientôt son portable, ses écouteurs. On y entend des voix multiples, des scandales et des marches, des coalitions laborieuses à mettre en place et des (menaces de) disparitions totales... Cette troisième partie court depuis 1989 jusqu’à aujourd’hui. Maria y meurt en 2024, à 96 ans.
Complices depuis vingt ans au sein de la compagnie De Facto, Thomas Depryck et Antoine Laubin écrivent ensemble cette fresque.
Le projet bénéficie d’une aide pluri-annuelle au développement pour les années 2022 et 2023 du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Commission Arts Vivants).
Création prévue à l’automne 2024.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES
Le projet bénéficie d’une aide pluri-annuelle au développement pour les années 2022 et 2023 du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Commission Arts Vivants).
Création prévue à l’automne 2024.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES