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Faut pas se mentir

  • Sarah Carré © DR
(titre provisoire)

SARAH CARRÉ

Je prends trois adolescents. Je leur donne une quinzaine d’années. C’est indicatif. Ce qui compte c’est le moment de l’existence où je les saisis. Au seuil de l’émancipation. La relation fusionnelle aux parents est derrière eux mais l’indépendance encore loin devant. Quinze, seize ans, c’est indicatif parce que la question de l’émancipation n’est pas le lot de la seule adolescence. Et il faut parfois une vie entière pour ne pas y parvenir. C’est le lieu et le moment d’une bascule, d’une entrée dans les champs magnétiques…

 

Les premiers textes de Sarah Carré, Richard, Screens, Une cosmonaute est un souci dans notre galaxie paraissent chez Lansman Éditeur. Avec Babïl sélection Pépite fiction junior du Salon du livre jeunesse de Montreuil 2019, 17e prix de la pièce de théâtre contemporain pour le jeune public - Bibliothèque Armand Gatti, elle entame un travail sur les places et pouvoirs du langage.
Sur la tête de Rogée, met en jeu la notion d’engagement à travers la parole collective. Pingouin (discours amoureux), soutenu par le Centre national du livre, lauréat des Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre, sélection jeunesse des EAT, interroge l’héritage sémiotique dans la relation amoureuse. Il sera créé en février 2021 par Patrice Douchet au Théâtre de la Tête Noire.
Ces textes sont publiés aux Éditions Théâtrales Jeunesse. Sarah Carré codirige avec le metteur en scène Stéphane Boucherie l’Embellie Compagnie à Lille.

Commande de Culture Commune-Scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais.
En partenariat avec le Centre culturel L’Escapade de Hénin-Beaumont et le département du Pas-de-Calais. Il fait suite à une résidence d’écriture dans des collèges du territoire.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.