Une femme, un cheval, enfermés pour 24h dans un espace naturellement clos, un jardin public, une cour. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? SDF en robe du soir ? ! Une, deux bêtes de foire ? Peu importe, 24h d’une vie. Tous les moments de cette vie livrés aux gens qui passent. Dormir, manger, se laver, faire le ménage, s’engueuler, se séduire, courir, danser, lire, peindre. « Ce travail est la somme de toutes les techniques et expériences accumulées et de ma recherche approfondie, dépouillée autour de la relation intime avec le cheval. » La scène finale est travaillée comme une peinture vivante dont il ne restera après leur départ qu’une toile peinte, « le suaire hippométrique ».
Ma chambre n’est pas ma chambre, c’est le début du coin de la surface de mon monde. » C’est un petit matin très ordinaire. Qui passe par là ne voit rien d’extraordinaire. Et pourtant, il y a quelque chose qui d’ordinaire n’est pas là, une ombre, deux ombres. Elle arrive passant le coin de la rue qui surplombe cette petite place avec fontaine et platesbandes. Elle l’a choisie, c’est là qu’elle se posera, pour 24 heures ou le reste de sa vie, c’est sûr là elle sera bien !