Adesh

Adesh cherche à témoigner du lien direct entre l’économie et le conflit israélo palestinien qui persiste entre les deux peuples vivant dans une même entité territoriale. Mais pour le dernier volet de la Trilogie de ma terre, ça ne sera ni le point de vue d’un israélien ni d’un palestinien, ni même celui d’un être humain, ça sera depuis là-haut, depuis la canopée, le regard d’une bande d’oiseaux, en Cisjordanie, qui se questionnent sur le lien entre le territoire et l’argent comme moteur de cette guerre. Le point de vue de ceux qui ne touchent pas la terre. Cette terre Sainte. Fertile. Maudite. Le point de vue de ceux qui vivent là-bas, mais pour qui le mur de séparation et les checkpoints n’ont aucun impact sur leur vie, sur leur liberté de mouvement, ni sur leur liberté de circulation. Le point de vue de ceux qui peuvent voler des deux côtés, chez les colons à Hébron et chez les Palestiniens à Jéricho, ceux qui brisent leurs cages, et ceux qui chantent dans les oliviers. Le point de vue de ceux pour qui l’argent n’est pas un obstacle.