Fesses
Et pourquoi ne parlerait-on pas comme les enfants ? »
Nietzsche Ainsi parlait Zarathoustra, Gallimard,
adaptation pour la scène Jean-Louis Barrault, 1975
Je veux parler des fesses, parce qu’on parle beaucoup de cul et s’il prend autant de place, c’est parce qu’on ne parle pas assez des fesses.
La vie serait plus simple si les fesses étaient un cul, une partie constante, non divisée, harmonieusement pleine et ronde, mais il n’en est rien, la fissure casse le cul.
Les fesses ne sont pas un mais deux. Et ce un égal deux nous ramène à la différence et ça, on aime moins. Et là se trouve la blessure secrète… et ce n’est pas sans écho à notre propre nature humaine. Fesses, c’est moi, c’est toi, c’est nous, un parcours fait d’interrogations, de confidences, de coups de gueule, de silences, de moments de suspension, de tableaux. L’écriture sera nourrie par une matière sonore faite d’interviews menées auprès d’un large public. Après AbaTToir, voyage au coeur de la mémoire familiale, je poursuis le sillon des héritages qui encombrent la tête et entravent le corps, car comme me l’a toujours dit ma mère parle à mes fesses, ma tête est malade.
Fesses, création 2014, texte jeu et mise en scène Bernadette A.
Production compagnie Zaoum. Coproduction Le Vivat-Scène conventionnée danse et théâtre, Armentières, le Théâtre d’Arras-Scène conventionnée musique et théâtre, L’Hippodrome-Scène nationale de Douai.
Bourse de découverte du Centre national du livre.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.
Fesses, création 2014, texte jeu et mise en scène Bernadette A.
Production compagnie Zaoum. Coproduction Le Vivat-Scène conventionnée danse et théâtre, Armentières, le Théâtre d’Arras-Scène conventionnée musique et théâtre, L’Hippodrome-Scène nationale de Douai.
Bourse de découverte du Centre national du livre.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.