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Aurore Jacob

  • Aurore Jacob © Céline Nieszawer

(Sur)exposition

Se déshabituer des faits qui deviennent divers. C’est l’origine de ce projet. (Sur)exposition s’inspire du reportage sur « la Révolutionnaire nue » et s’en éloigne rapidement. Le monde est passé à la moulinette pour le recréer ; le sentir dans son corps et non par sa tête. Un langage à fleur de peau. Un langage qui tente de reconstituer le réel, en multipliant les regards et les cadrages, pour sortir de ces cadres. Il sera question de mémoire, de photographie, de liberté et de création. La Chartreuse sera le lieu où le travail documentaire sera digéré pour prendre une nouvelle forme.

 

Après un master d’Études théâtrales, Aurore Jacob troque la théorie pour le plateau. Elle y peint un paysage de paroles et interroge les liens entre textes, mouvements et images. Sa formation à l’École du Jeu lui permet d’affirmer cette écriture au bord de la performance ; le texte est projection, impression, perception. Sa recherche actuelle se nourrit de ces allers-retours entre le jeu et l’écriture. Elle a écrit Sans L (création à Strasbourg au TAPS dans le cadre du festival Coup de Pouce, 2009), Autour de Pierre, Enquête sur une évaporation avant oubli (lecture à la bibliothèque de l’Odéon par le collectif À Mots Découvert, 2014), Au bout du couloir à droite (bourse CnT en 2010, prix des EAT en 2013, mise en espace par Olivia Grandville au festival Focus à Théâtre Ouvert en novembre 2014 et publiée par Théâtre Ouvert à cette occasion).

Aide d’encouragement du Centre national du Théâtre.
Avec le soutien de la Chartreuse-CNES.